Exposition L’homme [l’objet] : André Leroi-Gourhan

Tout au long de sa vie, André Leroi-Gourhan a travaillé dans des disciplines très variées : géographie, ethnologie, zoologie, philologie, paléontologie, archéologie, histoire de l’art, ethnologie et dans des contextes également divers : orientalisme, sociétés extra-européennes, colonies françaises, préhistoire, etc. Depuis plus de 60 ans, les chercheurs continuent à s’approprier les résultats de la pluralité de ses recherches. 
 

L’objectif de cette exposition est, en présentant les plus belles pièces d'une collectionde près de 300 objets, de montrer la modernité d’André Leroi-Gourhan, et l’influence encore bien réelle de son œuvre aujourd’hui.

 

30 ans après sa disparition, 50 ans après ses derniers ouvrages (Le geste et la parole, et La préhistoire de l’art occidental), son héritage réside davantage dans l’appropriation de sa manière de voir la production des hommes que dans les conclusions qu’il en a lui-même tirées. Pour André Leroi-Gourhan, le propre de l’homme est de pouvoir étendre son être à travers ses objets techniques, par le phénomène d’«extériorisation ». Il se détache de sa condition animale, hors de son corps et de la génétique en développant des objets techniques qui prolongent la vie par « d’autres moyens que la vie ».

                         

En effet, de nos jours, les objets sont partout, ils nous entourent aussi bien matériellement que virtuellement. Ce sont des marqueurs de nos sociétés qui apportent des éléments d’analyse sur les usages, les techniques et incitent à nous interroger : en quoi nos savoir-faire et nos objets sont-ils constitutifs de notre identité ? Que disent-ils de nous ? Que disent-ils des autres ? Que ne disent-ils pas ? Quelle influence les objets ont-ils sur le monde et sur la perception de nos sociétés ? 
   

 

Après avoir visité cette exposition, demandez-vous quel serait aujourd’hui l’objet le plus emblématique de nos sociétés correspondant le mieux à la pensée d’André Leroi-Gourhan ?

 

 

A l’image du travail d’André Leroi-Gourhan, cette exposition au carrefour de nombreuses disciplines invite à s’interroger sur nos habitus à travers notre rapport à l’objet dans notre propre société mais aussi  à notre rapport à la société par ses objets.  

 

Cette exposition n’aurait jamais été possible sans le concours : 

du Président de l’Université Jean Moulin, Jacques Comby ; du Vice-président chargé du Conseil d’administration, Pierre Servet, de Christian Nicolas, chargé de mission aux affaires culturelles, de France Laredo, directrice du Service des affaires culturelles, Eugénie Binet, directrice du service communication, Marc Martinez, directeur des Bibliothèques universitaires, 

 

Lionel Mignot, responsable de la mission culture des Bibliothèques universitaires

 

Sophie Archambault de Beaune, Professeur d’ethnologie préhistorique à l’université Jean Moulin Lyon 3

Philippe Soulier, ingénieur de recherche au CNRS (équipe ArScan) en ethnologie préhistorique

Julien Bondaz, ethnologue, université Louis Lumière Lyon 2 

Laurence Marot, archéologue et spécialiste de la métallurgie ancienne du cuivre en Afrique subsaharienne, Musée Tervuren de Bruxelles

Thierry Bonnot, CNRS, institut de recherche interdisciplinaire sur les enjeux sociaux, Paris

Marie Goyon, anthropologue, enseignant-chercheur à l’Ecole Centrale de Lyon

Christian Sermet, chargé des collections préhistoriques et des expositions au Musée des Confluences

Emilie Barthet, directrice-adjointe des bibliothèques universitaires

 

Claire Davy, Bibliothèques universitaires,

 

Frédéric Gerland, Service communication de l’Université

 

le Musée des Confluences, la Chambre du Commerce et de l’Industrie de Lyon, l’Université de Lyon, l’Université de Franche-Comté, le Théâtre national populaire de Villeurbanne, le Musée Africain de Lyon, ainsi que toute l’équipe des Bibliothèques universitaires. 

Contact : Lionel Mignot