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Catalogue d'exposition | L’homme [L’objet] : André Leroi-Gourhan
Publié le 17 octobre 2019 – Mis à jour le 20 novembre 2019
Exposition tenue du 11 octobre au 22 décembre 2016 à l'Université Jean Moulin Lyon 3.
Tout au long de sa vie, André Leroi-Gourhan a travaillé dans des disciplines très variées : géographie, ethnologie, zoologie, philologie, paléontologie, archéologie, histoire de l’art, ethnologie et dans des contextes également divers : orientalisme, sociétés extra-européennes, colonies françaises, préhistoire, etc. Depuis plus de 60 ans, les chercheurs continuent à s’approprier les résultats de la pluralité de ses recherches.
L’objectif de cette exposition est, en présentant les plus belles pièces de collection de près de 300 objets ethnographiques de l’université, de montrer la modernité d’André Leroi-Gourhan, et l’influence encore bien réelle de son œuvre aujourd’hui.
30 ans après sa disparition, 50 ans après ses derniers ouvrages (Le geste et la parole, et La préhistoire de l’art occidental), son héritage réside davantage dans l’appropriation de sa manière de voir la production des hommes que dans les conclusions qu’il en a lui-même tirées. Pour André Leroi-Gourhan, le propre de l’homme est de pouvoir étendre son être à travers ses objets techniques, par le phénomène d’« extériorisation ». Il se détache de sa condition animale, hors de son corps et de la génétique en développant des objets techniques qui prolongent la vie par « d’autres moyens que la vie ».
À l’image du travail d’André Leroi-Gourhan, cette exposition au carrefour de nombreuses disciplines invite à s’interroger sur nos habitus à travers notre rapport à l’objet dans notre propre société mais aussi à notre rapport à la société par ses objets.
L’objectif de cette exposition est, en présentant les plus belles pièces de collection de près de 300 objets ethnographiques de l’université, de montrer la modernité d’André Leroi-Gourhan, et l’influence encore bien réelle de son œuvre aujourd’hui.
30 ans après sa disparition, 50 ans après ses derniers ouvrages (Le geste et la parole, et La préhistoire de l’art occidental), son héritage réside davantage dans l’appropriation de sa manière de voir la production des hommes que dans les conclusions qu’il en a lui-même tirées. Pour André Leroi-Gourhan, le propre de l’homme est de pouvoir étendre son être à travers ses objets techniques, par le phénomène d’« extériorisation ». Il se détache de sa condition animale, hors de son corps et de la génétique en développant des objets techniques qui prolongent la vie par « d’autres moyens que la vie ».
À l’image du travail d’André Leroi-Gourhan, cette exposition au carrefour de nombreuses disciplines invite à s’interroger sur nos habitus à travers notre rapport à l’objet dans notre propre société mais aussi à notre rapport à la société par ses objets.
Mise à jour : 20 novembre 2019